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     Quand j’étais petit, souvent, je sortais de chez moi. Je prenais un tube de savon et je soufflais dans un anneau. Je m’amusais à faire péter les bulles, je les frappais, je les détruisais.

    Maintenant, j’y pense avec amertume : je ne veux pas qu’on touche à ma bulle.

    Amie, dont les yeux sont pleins de larmes, je t’ouvrirais bien ma porte, te laisserais entrer dans ma bulle. Et, loin des problèmes, loin de la cruauté ou de la déloyauté, nous réapprendrons à sourire.

     


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    J’ai une amie qui va mal. Je ne sais pas toujours comment la rassurer. Quand elle me parle, quand elle m’explique, je sais que compatir n’est pas suffisant. Si j’étais plus grand, plus fort, si j’avais des ailes ou des nageoires, je parcourrai la distance qui nous sépare, juste pour lui dire que je suis là.

    Mais si j’en avais le pouvoir, crois-moi, amie, je réglerais ton problème. Je disperserais les nuages qui obscurcirent ton ciel, j’enverrais au loin la nuée noire de tes orages. L’œil du cyclone ne serait plus que centre d’une mer calme, sereine, qui charrierait sur ses plages le bonheur que tu mérites tant.

    Si j’étais Poséidon, crois-moi, amie, je calmerais les flots. Si j’étais Éole, je soufflerais pour toi et chasserais tes nuages de rage. Si j’étais Apollon, je détournerais le chariot du Soleil et le ferais briller pour toi à jamais. Si j’étais Zeus, j’adoucirais ma colère et te rendrais un ciel dégagé.

    Mais je ne suis pas un dieu, amie. Juste un ami qui s’inquiète, et qui ne trouve d’autre façon de t’aider que te t’offrir ces quelques mots. A toi, Sophie, avec l’espoir que la vie rende le sourire à mon amie.

     


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  • Et si mon coeur est en papier

    On peut y lire, sans top forcer

    En grand, le mot LIBERTE


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    Ami, je lève le camp !

    Restes-y, si tu y tiens

    Mais un conseil : sois prudent.

    Ce domaine n’est plus mien

    Je ne peux garantir ton destin !

    Morsures, piqûres, blessures

    Tu t’exposes à tout cela

    Toi et ton cœur meurtri

    Dors bien, profite de la nuit

    Et de toutes tes journées aussi

    Car bientôt, tu verras de tes yeux

    Combien ce lieu rend malheureux.

     


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    Le jour est cruel et la nuit m’en veut.

    Le premier me les offre à la vue.

    La seconde me refuse le repos.

    Le premier me tourmente.

    La seconde me harcèle.

    Le premier m’offre des visions désagréables.

    La seconde me force à les ressasser.

    Le jour est cruel et la nuit m’en veut.

     

    L’amour est cruel et mon cœur m’en veut.

    J’ai encore la faiblesse d’être amoureux.

    Je me sens si seul loin de ses yeux.

    Mais les revoir me rend malheureux.

    L’amour est cruel et mon cœur m’en veut.

     


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