• Une mouche voltige.

    Problème : elle a le vertige.

    Que faire pour elle ?

    Elle se sent mal, elle atterrit.

    Les autres mouches en rient.

    Alors, mouche se rebelle.

     

    Elle s’envole par la fenêtre.

    Va se poser sur un hêtre.

    Elle y attend, elle y pleure.

    Elle y reste bien une heure.

    Arrive un caméléon

    D’un coup d’langue l’avale tout rond.

     

    A tout problème, pas de solution.

    Gare aux caméléons.

     


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  • La Lune est mon amante.

    La Lune est belle, la Lune est blonde.

    Ses yeux noisette ne brillent que pour moi.

    La Lune est mon amante.

     

    La Lune est mon amante.

    Je caresse des yeux sa courbe divine.

    Qui me tue, qui m’ensorcèle.

    La Lune est mon amante.

     

    La Lune partage mes pleurs

    Trop loin, trop belle.

    Ses bras ne m’atteignent pas.

    La Lune est mon amante.

     

    La Lune est mon amante.

    Plus belle dans le ciel,

    Plus belle dans mon cœur.

    Mais pour tous pareille.

     

    La Lune est mon amante.


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  • C’est la première que j’ai regardé.

    La première qui m’a bordé.

    La première qui m’a aimé.

    C’est elle qui m’a élevé.

     

    Elle a bâti son empire

    Sur mes éclats de rire.

    Elle fondait sa hantise

    Sur ma prochaine bêtise.

     

    Elle qui m’a fait rire.

    Elle qui m’a fait grandir.

    Elle qui m’aime à mourir.

    Que je ne veux pas voir partir.

     

    Ecoute cette chanson, mon enfant.

    Elle te fera réfléchir.

    Mais n’oublie pas de lui dire

    Je t’aime maman.

     

    Une mère, c’est très précieux.

    On en aura pas deux.

    Faut bien en être soucieux.

    Avant de lui dire adieu.

     

    Une mère, faut la remercier.

    Il faut beaucoup l’aimer,

    Pour tout ce qu’elle a donné,

    Pour ce qu’elle va nous manquer.

     

    Je terminerai cette chanson

    Et tant pis si je passe pour un con

    Par dire, comme un enfant :

    Je t’aime, Maman.


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  • C’est dingue comme une vie peut basculer en quelques secondes. Comme quelques mots peuvent changer la donne. Comme une idée, une impulsion, un échange de paroles peuvent donner des résultats inattendus. Comme les choses ne se passent pas toujours comme prévu. C’est peut-être que qui fait l’attrait et le charme de la vie : si tout se déroulait toujours comme le plan le prévoyait, où se situerait la surprise ? L’inattendu ? Le fait même que nous n’ayons aucun contrôle sur le cours des choses les rend plus précieuses. L’auteur d’un roman contrôle les actes de ses personnages. Le compositeur d’une mélodie en crée les trémolos et crescendo. Le peintre a la maîtrise totale sur son pinceau. Mais les hommes, dans leur vie, ne sont ni auteurs, ni compositeurs, ni peintres. Les choses leur échappent, le temps se joue d’eux. Lorsqu’un évènement ne s’est pas produit comme prévu, plus rien ne permet de le corriger. L’auteur peut effacer ses mots. Le compositeur peut rectifier sa partition. Le peintre peut recouvrir ses couleurs par d’autres. L’homme ne peut que penser à son passé, et le repenser en utilisant des « si ». L’homme ne peut que se pencher sur son passé, en ayant des regrets…

    Même lorsque tout va bien, l'homme gâche son moment. Car, bien souvent, lorsque la réalité paraît trop belle, voire dépasser nos rêves les plus fous, on se pince distraitement le bras en se disant « je dois rêver ». Lorsque tout se déroule mieux que le plan ne l’avait prévu, l’homme n’est pas à l’aise. Il ne sait pas profiter de son bonheur, regarde vers son futur avec appréhension, et attend le moment où « tout va foirer ». Il laisse son présent, si doux, plus doux même qu’il ne l’avait espéré, lui filer entre les doigts, dans l’incapacité imbécile d’être simplement heureux, dans son refus catégorique de croire que tout peut bien se passer. Ce n’est que plus tard qu’il pestera contre l’inattendu, contre sa crainte inexplicable d’un retour des choses, se maudissant d’avoir laissé filer le moment qu’il attendait depuis longtemps.


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  • Du haut de votre étoile, vous contemplez la Terre. Vous souriez tous les deux, vous êtes fiers. Puis, tout à coup, tu te souviens : aujourd'hui, tu aurais eu un an de plus.

    Nous, d'en bas, on pense à vous. On lève la tête vers le ciel. On cherche votre étoile. Mais laquelle est-ce ? Pour moi, c'est celle qui brille le plus. Dans un murmure, je parle au ciel. Je lui souhaite un bon anniversaire.

    Du haut de votre étoile, vous entendez la Terre. Mon murmure arrive à vos oreilles. Dans un sourire, vous nous remerciez en silence.

    Du haut de votre étoile, vous êtes heureux.

    Nous, d'en bas, on pense à vous.


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